L’ex-général Moussa Sinko Coulibaly assure les maliens que leur calvaire prendra fin en septembre prochain et ce calvaire est selon lui le régime du président Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement dirigé par Soumeylou Boubèye Maïga.
M. Coulibaly a fait cette promesse lors d’un point de presse qu’il a animé jeudi au quartier général du Mouvement populaire dénommé ‘‘ Plateforme pour le changement’’.
Moussa Sinko Coulibaly a déploré le fait que le régime du président IBK et son gouvernement dirigé par Soumeylou Boubèye Maïga ont refusé l’accès au Stade du 26 mars pour le lancement de leur Mouvement après qu’un ‘‘accord eut été donné’’ par la direction du Stade ( une copie de la lettre de refus a été remise à la presse).
‘‘ Le Président Keita et son gouvernement dirigé par le premier ministre, après avoir constaté qu’un demi-million de maliens sont prêts à aller au stade pour manifester leur désir de changement, ont décidé d’annuler l’autorisation qui nous avait été au préalable accordée’’, a dit M. Coulibaly
Le motif avancé par les autorités est que ‘‘ l’Association Ançardine Internationale (dirigée par Chérif Ousmane Madani Haïdara, Ndlr) a détruit et rendu le stade inutilisable pour plusieurs mois’’, a-t-il dit.
Il a ajouté qu’ils (lui et les membres de ses clubs de soutien) ‘‘ont découvert que instruction a été donné à tous les établissements publics de refuser l’accès aux forces du changement, en particulier celles qui soutiennent Moussa Sinko Coulibaly’’.
‘‘ Nous avons décidé à défaut de le faire au stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication’’, a-t-il martelé.
Moussa Sinko Coulibaly a qualifié le régime du président IBK comme ‘‘ une dictature’’ et ‘‘ demande à cette dictature d’arrêter sans délai (son) petit jeu qui mène nulle part’’.
‘‘ Nous tenons la dictature du président Keita et son gouvernement pour responsables des tentatives d’assassinat, d’enlèvements, de menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement, et en particulier les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly’’, a-t-il poursuivi.
Lanfia Sinaba
