G5 Sahel : renforcement de capacités des acteurs
Échanger sur plusieurs thématiques, examiner et adopter les statuts et règlement intérieur du réseau de Bio sûreté du G5 Sahel, sont entre autres objectif d’un abrité l’atelier sur l’institutionnalisation du réseau de Bio sûreté du G5 Sahel auprès du secrétariat permanent de ladite organisation sous régionale. Cet atelier s’est tenu du 28 au 30 mai 2019 à Bamako à l’hôtel Onomo, dans le cadre de coordonner et de faciliter le dialogue dans l’espace du G5 Sahel. C’était en présence des représentants de chacun des pays du G5 Sahel et des partenaires.
Cette rencontre visait également à définir les critères pour la demande officielle d’un ministère de la santé d’un pays du G5 Sahel ; définir les règles de communication interne avec les partenaires techniques et financiers, et la communication externe. Il s’agissait aussi de développer un formulaire de clause de confidentialité pour les membres du réseau ; examiner et d’adopter la procédure opérationnelle standard pour le déploiement du laboratoire mobile ; dégager la manière dont le réseau peut coopérer avec d’autres structures nationales ou régionales de lutte contre les épidémies et d’échanger sur les options de financement du réseau de Bio sûreté du G5 Sahel.
Cet atelier de Bio sûreté a été organisé par la Fondation Mérieux et le Centre d’infection Charles Mérieux du Mali en partenariat avec Gesellschaft furs Internationale Zusammenarbeit GIZ et l’Institut de Microbiologie de la Bundeswehr IMB.
Selon Dr Thérèse Samdapawinde Kagoné du Centre Muraz, il est nécessaire de conjuguer les efforts pour faire face aux épidémies mortelles de cette zone notamment la fièvre à virus Ebola, la fièvre de la vallée du rift, la dengue et l’hépatite E.
C’est dans ce cadre que le Mali avait bénéficié d’un laboratoire mobile par le biais de l’appui technique de l’Allemagne, a-t-elle rappelé. En ce qui concerne l’atelier, elle affirme que
Ce projet de Bio sûreté « vise à renforcer la capacité de prévention et de riposte transnationale par rapport aux menaces biologiques ou au bioterrorisme. Il s’agit de mettre en place un cadre de concertation en matière de Bio sûreté afin de répondre plus efficacement aux risques biologiques dans la région ». a-t-elle déclaré.
Dans son intervention, Dr Odile Ouwe Missi Oukem de la Fondation Charles Mérieux a montré qu’il s’est appesanti sur la nécessité d’une formation dans le but de mieux faire fonctionner ce laboratoire. Cet atelier permettra aux scientifiques désignés de comprendre l’utilisation de techniques de laboratoire modernes, la détection rapide des agents pathogènes dangereux, la prise en compte des normes internationales de Bio sûreté, le déplacement et la mise en service rapide d’un laboratoire mobile, a ajouté Dr Odile Ouwe Missi Oukem.
Ibrahim Binaté
