PDI-BS : Un cas d’école au Mali

PDI-BS : Un cas d’école au Mali

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Soumaïla Samaké, Coordinateur du PDI-BS

On peut l’admirer pour sa rigueur, ou le détester pour ses méthodes jugées, parfois, militaires. Une certitude : depuis la nomination de Soumaïla Samaké, à la tête du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS), le projet vole de succès en succès.

Comme le président Russe, Vladimir Poutine, M. Soumaïla Samaké, Coordinateur du PDI-BS, parle peu. Très peu. Comme Poutine, il a la démarche alerte. Avec un flegme très british.

Tous deux des bosseurs, l’un comme l’autre sont réputées pour leur rigueur. Surtout, lorsqu’il s’agit d’accomplir leur mission. Mais, à la différence du président Russe, le Coordinateur du PDI-BS, M. Soumaila Samaké, sourit beaucoup. Un sourire qui cache mal son caractère bien trempé. Il ne badine pas avec le travail. Tous ceux qui s’y sont essayés ont fini par faire les frais de leur « imprudence ».

Réputée pour sa discrétion de Sioux, mais aussi pour sa légendaire générosité, « Soumi » –comme l’appel les intimes –a fait du PDI-BS, un véritable outil du développement agricole et de l’auto suffisance alimentaire dans notre pays. Surtout à travers l’irrigation des plaines du Bani et de Sélingué auxquels s’ajoutent, les projets d’accompagnement  des producteurs de riz et des communautés agro- sylvo-pastorales et piscicoles. Sans compter, l’appui des populations dans le cadre du perfectionnement agricole.

Lancée en 2010,  le PDI-BS, s’est fixé comme objectif, de soutenir l’augmentation des productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles dans notre pays. Ce pari, ne cesse d’être gagné au fil des ans avec l’amélioration des conditions de vie des populations.

C’est pourquoi, le PDI-BS privilégie, entre autres, le développement des infrastructures de production ; l’accroissement de la production et de la productivité ; le renforcement des capacités et appui aux initiatives locales et la gestion du Programme de développement agricole (PDA). S’y ajoutent, la motivation des travailleurs du PDI et le renforcement du mécanisme de suivi. L’essentiel pour le PDI-BS est de faire de la riziculture ainsi que des productions agro-sylvo-pastorales et piscicoles un axe privilégié de croissance et de réduction de la pauvreté.

Tous ces exploits sont le fruit des efforts conjugués de la direction du PDI-BS. Et qui laisse croire que le Programme a réussi son pari.

En dépit de ces résultats sur le terrain, le Coordinateur du PDI-BS, M. Soumaïla Samaké, peut être fière de ses résultats. Aujourd’hui,  le PDI-BS a permis aux populations de ses zones d’intervention d’accroître la sécurité alimentaire dans le pays et de réduire la pauvreté. Toute chose qui fait que le PDI-BS est devenu, aujourd’hui, un cas d’école dans le domaine agricole de notre pays. Qui dit mieux ?

Tous ceux qui, à la nomination de Soumaïla Samaké à la tête du PDI-BS doutaient de sa capacité à faire décoller la structure, en ont pour leur frais. Les résultats sont spectaculaires : le PDI-BS a atteint et dépassé ses objectifs. Autant de facteurs qui ont contribué à propulser  le développement  agro-sylvo-pastoral et piscicole dans notre pays. Et inciter davantage les partenaires à soutenir le PDI-BS.

Une prouesse qui vient conforter l’image de technocrate et de figure emblématique de Soumaïla Samaké, Coordinateur  National du PDI-BS et son équipe, dans le domaine de l’appui et du développement rizicole  au Mali. Et ce n’est point par hasard, si la Banque Africaine de Développement (BAD) et d’autres partenaires ont quintuplé leurs apports financiers au PDI-BS.  Un soutien qui vient couronner l’image de structure de bonne gouvernance du PDI-BS.

« L’avantage de Soumi, c’est qu’il est un technocrate qui a toujours œuvré dans l’ombre. Il sait qui doit faire quoi et comment, pour que ça marche », indique des responsables du PDI-BS à Djenné, Bla et Sélingué. Une observation que les animateurs du Programme, dont le professionnalisme crèves, désormais, les yeux confirment.

Face aux prouesses du PDI-BS qui ne cesse d’étonner les partenaires (qui ont d’ailleurs débloqué un nouveau financement pour  les 5 ans à venir),  des individus de l’ombre, jaloux du rayonnement du programme ont engagé une campagne d’intoxication. Objectif : ternir l’image du PDI-BS auprès de ses partenaires, d’un côté ; et de l’autre, jeter le discrédit sur la personne du Coordinateur du Programme, M. Soumaïla Samaké. Mais ce dernier, toujours égale à lui-même, reste serein et optimiste quand au devenir du PDI-BS.

Jean Pierre James

Le Nouveau Réveil

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