Présidentielle du 29 juillet : une coalition de l’opposition en vue pour l’alternance

Présidentielle du 29 juillet : une coalition de l’opposition en vue pour l’alternance

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Une vue du présidium

Présidentielle du 29 juillet : une coalition de l’opposition en vue pour l’alternance

Des leaders de l’opposition, des associations, des activistes étaient réunis ce samedi à la Maison de la Presse dans le cadre d’un échange sur l’alternance prônée par beaucoup de candidats potentiels et déclarés. A l’issue des échanges, une coalition est vivement souhaitée pour aboutir à cette alternance.

La victoire de la plateforme « Antè a baana » sur la révision constitutionnelle initiée par l’équipe dirigeante a poussé les leaders de cette plateforme à croire qu’ils peuvent réussir s’ils conjuguent leurs efforts. Du coup, l’idée est venue de faire partir IBK à l’issue de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain.

Au cours de cette rencontre, le souhait pour une alternance a été vivement évoqué tout comme une candidature unique de l’opposition.

En tout cas,  le sujet était sur la table lors de la présente rencontre pour donner un contenu robuste au projet d’alternance. En effet, tour à tour, activistes, présidents d’association et leaders politiques se succèdent pour exprimer ce qu’ils entendent par alternance et proposer des solutions. Il y en a qui ont parlé d’alternance, d’autres ont évoqué l’alternative.

Trois figures importantes de l’opposition à savoir Tiéblé Dramé, Moussa Sinko Coulibaly et Soumaïla Cissé ont exprimé leur avis par rapport à l’alternance au cours cette rencontre d’échanges.

A cet égard, le président du PARENA ouvre la balle avec une présentation entièrement négative des 5 ans d’IBK à Koulouba. Ensuite, il propose une alternance structurelle, systémique. Pour cela, M. Dramé souhaite la constitution d’un cadre pour élaborer un manifeste dont la signature fera l’objet du lancement d’une coalition d’alternance.

Pour sa part, l’ex- général Moussa Sinko Coulibaly estime que l’alternance passe par le rassemblement. Et selon lui, faire partir IBK ne devrait constituer qu’une partie dans l’alternance. Par la suite, ajoute-t-il, on fera face aux problèmes d’eau potable, d’éducation, de santé, entre autres.

Mohamed Lamine Sissoko

 

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