Les travaux de la 5ème session de formaton en droit international des droits de l’homme, droit international pénal et droit des réfugiés ont démarré ce mardi matin à l’école de Maintien de la paix Alioune Blondin Beye.
Ladite rencontre a pour objectifs d’offrir à un public francophone originaire de la zone sahélo-saharienne, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international pénal et de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des Institutions nationales des Etats et de leurs juridictions, entre autres.
Placée sous la présidence du ministre des droits de l’homme, maître Kadidia Coulibaly Sangaré, représentant le premier ministre, chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, ladite rencontre qui se tient durant cinq jours a également enregistré la présence de plusieurs invités.
Il s’agit surtout du représentant de la Fondation Réné Cassin de l’Institut international des droits de l’homme, le chef du service de coopération et d’Action Culturelle de l’ambassade de France au Mali et les représentants des différents départements ministériels.
Selon le ministre des droits de l’homme, maître Kadidia Coulibaly Sangaré, la pratique de tous les jours montre à suffisance un déficit à combler dans le domaine de la formation en droits de l’homme. La présente session cadre parfaitement avec la politique nationale des droits de l’homme du Mali dont le plan d’action 2017-2021 prévoit la formation en droits de l’homme des fonctionnaires de l’Etat et des collectivités, des magistrats et axillaires de justice (policiers, gendarmes et personnel de l’administration pénitentiaire et l’éducation surveillée). Ainsi que le renforcement des capacités des acteurs chargés de la protection des droits de l’homme en mettant à leur disposition la documentation appropriée.
Cette session est aussi en phase avec l’actualité caractérisée par une recrudescence d’événements malheureux, des attaques par des éléments inconnus ou incontrôlés des groupes ou bandits armés à l’encontre de nos forces armées en mission et nos populations civiles, a souligné le ministre des droits de l’homme, maître Kadidia Coulibaly Sangaré.
Ces assaillants de tout acabit annihilent les efforts de toute la communauté nationale et internationale visant à ramener la paix au Mali, a ajouté madame le ministre des droits de l’homme, maître Kadidia Coulibaly Sangaré.
Le thème de la présente session à savoir ‘‘ Procès pénal international’’ revêt un intérêt particulier, justifié par le contexte régional et international caractérisé par des menaces à la paix et à la sécurité, a-t-elle indiqué. « Voilà tout le sens et la portée qu’il faudra donner à cette cinquième session annuelle de formation qui est si importante et qui devra privilégier une approche commune dans la lutte contre l’impunité », a poursuivi madame le ministre des droits de l’homme, maître Kadidia Coulibaly Sangaré.
Selon elle, la crise multidimensionnelle qui continue à marquer profondément notre pays se trouve dans l’application des principes du droit international pénal.
« Qui plus que les magistrats, les avocats et autres axillaires de justice, les forces de l’ordre, les acteurs de la société civile sont mieux indiqués pour accéder à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international des droits de l’homme et du droit international pénal » a-t-elle conclu.
Le président de la cour constitutionnelle, le représentant de la fondation Cassin, le représentant de la fondation Friedrich Nauman, le chef du service de la coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Mali ont tous mis l’accent sur la pérennisation d’une telle formation et qui devra permettre aux différents acteurs concernés à mieux s’armer contre l’impunité.
Baba Dembélé