Zone aéroportuaire : Chérif Ousmane Madane Haidara en visite sur les décombres

Zone aéroportuaire : Chérif Ousmane Madane Haidara en visite sur les décombres

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Zone aéroportuaire : Chérif Ousmane Madane Haidara en visite sur les décombres

Le guide spirituel Chérif Ousmane Madane Haidara a effectué une visite sur les décombres des localités démolies dans la zone aéroportuaire le samedi 13 février. Pour observer l’ampleur des dégâts causés par cette démolition, d’une part et exprimer son soutien aux populations déguerpies, d’autre part.

Face à la démolition de leurs habitations, les occupants de la zone aéroportuaire ont mis en place la plateforme des habitants de la zone aéroportuaire. Dirigée par Aboubacar Sidiki Kanta, c’est cette plateforme qui a sollicité l’intervention du Chérif Ousmane Madane Haidara pour qu’il plaide leur cause auprès des plus hautes autorités. C’est ainsi que le président du Haut conseil islamique s’est rendu sur place pour s’imprégner de la situation. Il a été accueilli par une grande foule pleine d’espoir. Sa visite a concerné cinq (5) grandes localités de la zone aéroportuaire à savoir Sirakoro, Senou, Faladié, Guana et Missala.

« Nous sommes en train de dialoguer avec les autorités et elles sont à l’écoute puisque les démolitions sont à l’arrêt pour le moment. Par la grâce de Dieu, on trouvera un compromis », a rassuré Ousmane Madane Haidara partout où il a passé.

Abdoul Salam Togola est un habitant de Sirakoro, membre de la plateforme. Il explique que la visite du Cherif est un espoir pour eux habitants de la zone. « Le morcèlement de la zone a été effectué en 1975 et des piquets ont été installés sous le président Alpha Oumar Konaré en 1995 sans pourtant informer qui que ce soit sur le motif des installations de ces piquets, même pas les chefs des villages. Et maintenant, d’après les autorités, ce sont ces piquets qui montrent la limite de la zone aéroportuaire alors que leurs installations couvrent plusieurs quartiers et villages habités depuis des décennies » ajoute M. Togola.

Une première phase de la démolition a débuté le 14 janvier dernier et la situation deviendra catastrophique si ça continuait car ce sont 7 194 hectares de superficies qui sont concernés.

KADER DIARRA

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